Comptes-rendus de lecture

Synopsis : Imaginez une petite entreprise où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients pour se suicider. Bienvenue dans le Magasin des Suicides, au célèbre slogan : "Mort ou remboursé!" Mishima Tuvache, le père, spécialisé dans les morts violentes, dirige la maison d’une main de fer. Lucrèce, la mère, adepte de l’empoisonnement, confectionne elle-même des mixtures fatales.Vincent, le fils aîné, projette la création d’un parc d’attractions sur le thème du suicide. Sa sœur, Marilyn, qui se croit moche et inutile, voudrait enfinir avec l’existence, mais ses parents lui rappellent que : "Chez les Tuvache, on ne peut pas se suicider parce que sinon qui tiendrait le magasin ?". Dans cette famille malheureuse et contente de l’être, le destin a frappé le jour où Mishima et Lucrèce ont testé un préservatif poreux destiné à ceux qui veulent mourir par contamination sexuelle. C’est ainsi qu’est né le petit dernier, Alan, que la nature a doté d’un horrible défaut : il adore la vie. Un enfant pareil, c’est un coup du sort. Il console les clients, sème une joyeuse pagaille avec son sens de l’humour et ses chansons...

Mon avis: j'ai beaucoup aimé ce petit roman ! L'humour y est piquant et sarcastique. Le thème de la mort est abordée sans tabou et avec une dérision sans limites. Alan réussira t-il à chambouler sa famille ???. Je vous laisse le lire. Malgré tout je suis un peu restée sur ma fin...Une question me taraude quand même, est-ce que notre société nous mènera un jour à "commercialiser" la mort ? la vie sera t-elle un jour dénuée de tout sens ?.

Synopsis : « Trois sœurs - sortes de Brontë d'Almodovar - carburent aux antidépresseurs. Cristina, la nympho "affamée de tendresse", croque les hommes et avale de l'ecstasy avec la boulimie du désespoir. Rosa, la directrice financière, ressemble aux personnages de Bret Easton Ellis : bardée de marques de luxe, le vice et la folie en moins. Ana, enfin, la mère de famille rangée, ne supporte son existence naphtalinée qu'en somnambule de la vie, droguée aux somnifères. Pas de quoi se tordre de rire. Et pourtant. Dans un style où l'humour se déguste comme un sushi, cru et épicé, la signora Etxebarría, encensée par la critique hispanique, réalise une radioscopie sardoniquement pessimiste mais émouvante de la société de l'après-movida. On s'amuse comme dans un Dorothy Parker, on s'enthousiasme toujours de suivre les aventures de ce trio "brétéchien". Ça vous touche avec la justesse de banderilles plantées là où ça fait mal. »

Mon avis : un bon livre à lire quand on aime la franchise et les propos crus (voire parfois pornographiques !lol). On découvre à travers ce roman, trois femmes qui sont soeurs mais que tout oppose! . L'une est intelligente et riche, l'autre est la femme de maison parfaite, et la dernière est le vilain petit canard qui travaille comme serveuse dans une boîte de nuit. Issue d'un milieu assez aisé on pourait croire qu'elles mènent la vie dont elles rêvent! Malheureusement non ! L'argent, la famille, les drogues ne font pas le bonheur ! Elles l'apprendront toutes à leur dépend. Ce roman est poignant par la solitude qu'éprouvent ces trois femmes et par les appels au secours qu'elle émettent mais que personne ne semble entendre. J'ai beaucoup apprécié l'audace de l'auteur, son style d'écriture peut choquer mais il reflète tellement le monde d'aujourd'hui qu'on ne peut pas lui en tenir rigueur.